Découvrez les Iles Paul Ricard, le secret le mieux gardé de Méditerrannée

Découvrez les Iles Paul Ricard, le secret le mieux gardé de Méditerrannée

Aujourd’hui, je vous fais découvrir un endroit magnifique au large de la côte varoise, l’île des Embiez et l’île de Bendor, qui composent les Iles Paul Ricard. Etant donné que nous pouvons de nouveau circuler librement, je vous invite à embarquer pour cette destination de rêve, le temps d’une journée ou d’un séjour de quelques jours. C’est un lieu que j’aime beaucoup et qui me convie au rêve et à la sérénité !
Cerclées de fonds transparents et dorées à l’année par le soleil, ces îles ont échappé à l’assaut des foules. À quelques minutes par bateau du littoral, elles font office d’ailleurs lointain. Même au plus fort de l’été, elles cultivent l’indolence de ces destinations que seuls, les connaisseurs se partagent.
Quel est le secret des îles Paul Ricard ? Ce sont deux îles, deux villages, dans un cadre paradisiaque, avec le charme authentique des vacances de notre enfance. Baptisées du nom de l’industriel, amoureux de la nature, elles ont gardé l’authenticité qu’il leur avait insufflé il y a plus d’un demi-siècle : préserver la nature omniprésente, privilégier des plaisirs simples et cultiver une convivialité non feinte.

Les Embiez, une île toute proche où on se sent si loin…
Destination paradisiaque par excellence, accessible à quelques minutes en bateau du continent, l’île des Embiez offre 95 hectares de nature, avec une vue quasi constante sur la mer et l’horizon. L’évasion est immédiate, loin de la foule, sans circulation automobile, c’est un vrai cocon insulaire.
Site naturel d’une beauté exceptionnelle et abritant à elle seule 90% de la diversité végétale méditerranéenne, l’île des Embiez n’a pu échapper à Paul Ricard, écologiste de la première heure. Avec aujourd’hui plus de 300 espèces à fleurs et à fruits et nichée au sein d’un réseau Natura 2000, qui réunit plus de 1700 sites terrestres et marins français, reconnus pour la rareté et la fragilité de leurs milieux naturels, ce sanctuaire sauvage cultive sa différence. La construction de l’île est volontairement réduite, afin d’offrir aux curieux six kilomètres à parcourir à vélo, à pieds ou en petit train pour découvrir des vues spectaculaires.
Bendor, un musée à ciel ouvert
Située en face des Embiez, l’île de Bendor est encore celle qui abrite le plus petit port de Méditerranée, bordé de petites maisons colorées et de sculptures. Surnommée le « Jardin des arts de la Méditerranée », on y retrouve des œuvres d’art jusqu’au long des sentiers. Elle se parcourt uniquement à pied, offrant deux points de vue, deux visages d’une côte à l’autre : celui de Bandol, et celui de La Ciotat sur la côte plus sauvage.
La caractéristique fondamentale de l’île des Embiez et de l’île de Bendor, est d’être privée mais ouverte au public, donc d’être une destination où l’ensemble de l’offre et des services proposées durant l’expérience client sont intégrés : de l’arrivée sur le bateau pour accéder aux îles, au retour sur le continent, en passant par l’hébergement, la restauration… Les clients ont accès à la nature, avec une vue quasi constante sur la mer et l’horizon. L’évasion est immédiate, loin de la foule, sans circulation automobile, l’île des Embiez et de Bendor sont des cocons insulaires facilement accessibles.

Christophe Pacheco, MOF et Chef engagé du restaurant Delos, répond à quelques questions :
Après avoir décroché une étoile au Guide Michelin et le prestigieux titre de Meilleur Ouvrier de France, ce Chef formé chez Joël Robuchon et au Prince de Galles, s’est appliqué à transmettre sa passion à l’école hôtelière de Lausanne avant de relever un nouveau challenge : piloter
l’ensemble des cuisines des deux îles les plus exclusives de Méditerranée. Et de hisser au sommet la table gastronomique du restaurant Delos.

Pourquoi avoir un œil sur chaque table ?
J’y vois un gage de cohérence, de variété et de qualité. Ces îles comptent peu de restaurants, il est d’autant plus important d’y maintenir une régularité, une certaine éthique – une pêche durable – quant à la fraîcheur, la saisonnalité et le terroir. Et de veiller à ce que chacune d’elles préserve son identité, ce que je fais en travaillant étroitement avec chacun des chefs. Je mets autant de passion à créer la recette d’un sandwich gourmet que celle d’un plat gastronomique. C’est cette démarche qui m’a plu.

Quelle est votre philosophie de cuisine ?
Nous avons la chance d’être en pleine mer, et d’avoir accès à un terroir privilégié sur le continent en matière de maraichage, d’herbes aromatiques et d’ostréiculture. Donc aucune excuse pour ne pas travailler une belle cuisine en circuit court, des assiettes de retour de marché. Tous les jours, j’ai la chance de pouvoir sublimer ce que les pêcheurs me rapportent : des poissons de Méditerranée qui ont du goût, et n’ont pas eu le temps de subir la chambre froide.

Qu’est-ce qui vous plaît dans la cuisine méditerranéenne ?
J’ai des origines espagnoles, et puiser dans les richesses du bassin méditerranéen fait sens à mes yeux, c’est devenu naturel. Nous avons de beaux savoir-faire et artisanats dans la région, ici plus qu’ailleurs ça ne me vient pas à l’idée d’aller chercher trop loin ce que la nature m’offre sur place. Outre les poissons et coquillages, le terroir environnant permet de s’amuser sur les assaisonnements, les vinaigrettes par exemple. Pas besoin d’une cuisine sophistiquée pour tirer le meilleur des herbes et des différentes huiles d’olive…

Découvrez toutes les offres de séjour sur le site des Iles Paul Ricard et bon voyage en Méditerranée !

Crédit photos : Iles Paul Ricard

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