08 Juil Depuis le 1er juillet, les allergènes doivent être indiqués par les professionnels des métiers de bouche
Depuis le 1er juillet 2015, les allergènes doivent être indiqués dans les restaurants, les boulangeries, les traiteurs, les cantines…. Les personnes souffrant d’allergies alimentaires l’attendaient depuis longtemps et s’en réjouissent ! C’est aussi intéressant pour les personnes qui, comme moi , évitent certains allergènes, comme par exemple le gluten. En effet, sans y être allergique, le gluten me donne très mal au ventre.
Le décret d’application du réglement INCO stipule donc que les 14 allergènes à déclaration obligatoire (liste ADO) doivent être indiqués par les professionnels des métiers de bouche, à proximité immédiate des denrées alimentaires qu’ils vendent. Il concerne les denrées alimentaires non préemballées. Les centres hospitaliers et les services de livraison repas à domicile des personnes âgées sont exemptées de cette obligation car ils traitent les régimes d’éviction en amont.
Cette démarche d’indication obligatoire se traduira pour les restaurateurs par une indication écrite sur leurs menus, pour les boulangers et charcutiers sur les pique-prix et pour les traiteurs sur leurs catalogues. Les établissements de vente à emporter comme les camions pizza ou kebabs, ainsi que les petits producteurs sur les marchés sont également concernés.
La liste ADO concernent les céréales contenant du gluten (blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut ou leurs souches hybridées) et produits à base de ces céréales, les crustacés et produits à base de crustacés, les oeufs et produits à base d’oeufs, les poissons et produits à base de poissons, les arachides et produits à base d’arachide, le soja et produits à base de soja, le lait et produits à base de lait de vache (y compris le lactose), les fruits à coque (amandes, noisettes, noix, noix de cajou, noix de pécan, noix du Brésil, pistaches, noix de Macadamia et noix du Queensland) et produits à base de ces fruits, le céleri et produits à base de céleri, la moutarde et produits à base de moutarde, les graines de sésame et produits à base de graines de sésame, les anhydrides sulfureux et sulfites en concentration de plus de 10 mg par kg ou 10 mg par litre, le lupin et produits à base de lupin et les mollusques et produits à base de mollusques.
Les professionnels ont eu un an pour se préparer car le décret devrait être voté initialement le 14 décembre 2014. Cependant, plusieurs d’entre eux ne savent pas comment s’y prendre et voient cette obligation comme une contrainte supplémentaire qui va leur prendre beaucoup de temps. Afin de les accompagner dans ce changement, Nadia Sammut, la fille de la Chef étoilée Reine Sammut, propose des formations courtes dans toute la France, par le biais de son Institut de Cuisine libre. En deux heures, elle vous fera une synthèse des problématiques alimentaires des intolérants et allergiques et la façon d’appliquer la façon d’appliquer la loi. Pour cette jeune femme diagnostiquée coeliaque dès son plus jeune âge, la cuisine libre est une « cuisine sans allergènes, pour tous, valorisant les produits et producteurs engagés, qui explore de nouvelles possibilités culinaires dans le partage, le plaisir et la gourmandise ».
Informations sur le décret du 1er juillet 2015 sur le site de l’AFPRAL
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