Ras le bol de la cuisine à la papa pleine de gras !

Ras le bol de la cuisine à la papa pleine de gras !

« Ras le bol de la cuisine à la papa pleine de gras » ! Oui, je sais, le titre est un peu fort mais l’idée de cet article m’est venue après un week-end particulièrement riche en calories, en graisses et en sucres.

Il semblerait que de nombreux restaurants et/ou institutions en soient restés à la cuisine de nos grands-parents. Vous vous souvenez de Raymond Oliver et de sa pâte à crêpes avec du pastis, du rhum et de la bière ? Même si ça s’est un peu amélioré, j’ai l’impression que nous n’avons pas beaucoup évolué dans notre façon de cuisiner et de manger.

Je vous mets la vidéo pour le plaisir :

Je vous résume vite fait mon week-end avec, par exemple, samedi midi, au menu : une grande assiette de charcuteries, un bocal de canard confit avec de la purée, du fromage et un dessert. J’ai picoré la charcuterie et j’ai complètement zappé le fromage et le dessert. Autant vous dire que je mourrais de faim à 16h et que j’ai dû m’acheter une salade dans un salon de thé bio.

Lundi midi, le menu du jour proposait un vol au vent aux fruits de mer,une joue de bœuf sauce vigneronne avec son gâteau de maïs et du pain perdu brioché aux poires caramélisées. J’ai zappé l’entrée cette fois-ci. Le lendemain midi, mon chéri m’a achevée avec une salade caesar et des frites dans une chaîne de fast-food américaine car il a fini sa séance de ski à 13h30. Le pire, c’est que je me sentais pas rassasiée en sortant du restaurant.

Vous allez me dire : « Mais pourquoi n’as-tu pas commandé une salade ou des légumes ? » et la réponse est simple : il n’y en avait pas. Le serveur était même étonné que je ne prenne pas de dessert ou que je demande des légumes.

Je n’ai même pas osé me peser après ce désastre et en plus, je me suis sentie barbouillée et ballonnée ! Une remarque me vient à l’esprit, tous ces repas ont en commun une grande quantité de calories vides, trop de viande, beaucoup de graisses, de sucres, de sel… et les grands absents sont les légumes.

Quand on ne mange pas chez soi, on se rend compte qu’encore maintenant, rares sont les restaurants qui proposent un repas équilibré, avec des aliments sains, des légumes en quantités raisonnables… Souvent, la formule du jour fait carrément peur tant elle est déséquilibrée. Le pire, c’est que souvent, je sors de ce genre de restaurants en ayant faim alors que j’ai englouti une quantité impressionnante de calories – vides -.

Je vous donne aussi l’exemple d’un charmant petit restaurant que j’apprécie mais qui propose en formule du midi un cappuccino de potiron avec un espuma de chèvre frais, un guacamole à la crème avec des légumes, une souris d’agneau avec de la purée de panais et un fondant au chocolat. Je me suis régalée et le chef a beaucoup de talent mais, soyons sérieux, il y a trop à manger ! Ma collègue m’a aussi raconté avoir été malade toute la nuit suite à un repas gastronomique entièrement au foie gras – sans légumes – suivi par une farandole monstre de desserts. Et là, encore pas possible de choisir autre chose !

Si je prends l’exemple du repas de samedi ou du restaurant de lundi, je n’avais pas d’autre choix que ce cocktail détonnant de graisses, sucres, sel… C’était ça ou rien alors comme il faut bien manger… Je ne critique absolument pas les saveurs indéniables de ces plats mais leur composition complètement loufoque ! J’imagine qu’on devait se damner avec les crêpes de Raymond Oliver mais je n’ose imaginer le lendemain matin au réveil, avec les yeux jaunes et le teint brouillé. On ne peut plus manger comme cela de nos jours ! J’en veux pour preuve la prise de poids impressionnante de mon père après son mariage – on aurait dit un petit cochon sur les photos (pardon papa !). La faute à ma mère et au livre de recettes de Raymond Oliver regorgeant d’alcool, de beurre, de crème…

Que faire ? On ne demande pas aux restaurateurs de devenir des diététiciennes mais – et je m’adresse aux professionnels – est-ce si compliqué de proposer des menus équilibrés ou de penser aux herbivores comme moi qui ont besoin de légumes ? Surtout quand on sait que les cancers, le diabète, le cholestérol, l’obésité… sont en constante augmentation et tuent chaque jour ! J’imagine que cela coûte plus cher d’intégrer des légumes que de servir des frites, je veux bien l’entendre… mais il est peut-être possible de trouver un juste équilibre ! N’y aurait-il pas une sensibilisation à la diététique à faire aux jeunes chefs dans les écoles de cuisine ?

Je prends l’exemple de Nadia Sammut, qui vient de renouveler son étoile avec sa mère Reine dans son restaurant « La Fenière » à Cadenet, avec sa cuisine libre (sans allergène). Elle forme également des boulangers au sans-gluten… Je pense qu’il est urgent de faire évoluer les mentalités et les enseignements. Certains ont bien compris l’évolution de la cuisine comme Alain Ducasse mais ils sont encore trop peu nombreux !

Je ne sais pas si c’est l’âge ou si les produits que nous consommons qui sont de moindre qualité mais mon corps supporte de moins en moins les plats contenant du gluten, du lactose, de la graisse, du sucre… J’ai tout de suite mal aux articulations, au ventre, aux intestins… Le simple fait de manger une bisque d’écrevisse avec de la crème m’a causé un début de goutte au gros orteil, comme une mamie !

Conclusion : Je mange de plus en plus de poissons, de crevettes, de légumes, de légumineuses… J’ai zappé le sucre et je limite les graisses, le lait, le gluten… Et vous, vous en êtes où de votre alimentation ?

 

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